Et si j'étais la vie ?

Qui suis-je au-delà de cette identité à laquelle j'ai adhéré toute ma vie ? Et si j’étais la vie ?

Le plus souvent, nous ne sommes même pas conscients que l’unité existe. Mais une fois que l’on ressent l’élan de l’âme à s’émanciper de son identité conditionnée, il devient possible d’explorer ce que cache la porte la moins empruntée.

Souvent, dans le cheminement spirituel, le souhait de vivre l’éveil est alimenté et nourri par un refus : on refuse la souffrance et on espère que l’éveil de la conscience va nous libérer de celle-ci. La clé est pourtant dans le mouvement inverse : prendre conscience du refus, choisir de ne plus y adhérer et accueillir le ressenti. Alors, même au cœur de la souffrance, on peut ressentir cette présence de la vie plus profonde que l’on est.

Le gardien de la causalité, protecteur magnifique de notre monde connu, va nous faire croire que ce qu’on vit est toujours causé par l’extérieur. Il maintient ainsi la dualité entre « moi » et la Vie.

Couper la causalité devient alors un élément fondamental de la libération intérieure. Il permet de retrouver la souveraineté sur notre vécu intérieur, de pouvoir l’accueillir et le transformer, et ainsi vivre concrètement l’unité au cœur de notre humanité.

Deux peurs fondamentales résident au cœur de chaque être humain : la peur d’être annihilé et la peur d’exister pleinement. Le gardien de la supériorité va inciter à adopter une attitude de domination et de contrôle pour se protéger de la peur d’être annihilé.

Les 5 blessures fondamentales de l’âme — le rejet, l’abandon, la trahison, l’humiliation et l’injustice — créent une distorsion dans la perception de nous-mêmes, des autres et de la vie. Souvent perçues comme des obstacles, elles peuvent en réalité servir de portails vers la pure présence et la liberté intérieure. 

Dans une première méditation, Della nous invite à offrir de l’amour au personnage que nous croyons être ainsi qu’à nos gardiens. À travers une série d’exercices de respiration et de visualisation, nous explorons notre relation avec nous-mêmes pour embrasser tout notre être avec une bienveillance infinie. 

L’objectif de la deuxième méditation est de nous permettre de nous libérer de la rumination mentale et de nous enraciner dans le présent. Nous sommes invités à observer nos pensées sans nous y accrocher, à reconnaître nos émotions telles qu’elles sont, et à nous connecter plus profondément à notre être intérieur et à la tranquillité de notre cœur.